Login

Le billetd’Édouardde frotté Le billetd’Édouardde frotté

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Au moment où Donald Trump prend en main la destinée des États-Unis et prétend « tout y bousculer », fustigeant le libre-échange, notamment transatlantique, il nous faut mesurer, face à la possible pression du dollar, sur quelle marge d’indépendance nous pourrons nous appuyer.

En raison de ses particularismes économiques et sociaux qui l’ont conduite à un véritable brouillard de normes, l’Union européenne a pu décevoir. En revanche, sur un espace plus restreint, l’Euroland, notre union monétaire, s’est montré capable, sans tomber dans le souverainisme, d’affirmer par l’euro sa souveraineté commune. Cet euro étant attaqué à son tour parce qu’il empêche un pays de dévaluer à son aise pour relancer son économie, il est bon de rappeler qu’en politique comme dans la vie, à condition d’adopter quelques principes de rigueur, « mieux vaut prévenir que guérir ». N’ayons pas la mémoire courte et n’oublions pas les distorsions de concurrence provoquées par une dévaluation que les trop fameux MCM (montants compensatoires monétaires) ne purent juguler. Et souvenons-nous par ailleurs que la monnaie unique appelée « écu » quand on en rêva, et « euro » quand on la réalisa, fut saluée avec raison par le monde agricole.

On lui cherche aujourd’hui des noises en prétendant qu’elle serait à l’origine de disparités et d’une augmentation du coût de la vie, alors que depuis sa création l’indice des biens de consommation ne s’est accru en moyenne que de 1,6 % par an et que le niveau de vie aurait gagné, modestement mais sûrement, 1 point annuellement. Il reste à souhaiter qu’elle oblige les partenaires à harmoniser leurs économies pour mieux résister aux pressions extérieures, car selon les sondages la population de l’Euroland se montre très favorable à l’euro. Vox populi

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement